Toutes les existences sont solidaires les unes des autres, et tout être humain qui présenterait la sienne isólement, sans la rattacher à celles de ses semblables, n’offrirait qu’une énigme à débroullier. […] Quant à moi (comme quant à vous tous), mes pensées, mes croyances et mes répulsions, mes instincsts comme mes sentiments seraient un mystère à mes propres yeux, et je ne pourrais les attribuer qu’au hasar,qui n’a jamais rien explique a ce monde, et je ne relisais pas dans le passé la page qui précède celle où mon individualité est inscrite dans le livre universel. Cette individualité n’a par elle seule ni signification ni importance aucune. Elle ne prend un sens quelconque qu’en devenant une parcelle de la vie générale, en ce fondant avec l’indidualité de chacun de mes semblables, et c’est par là qu’elle devient de l’histoire.” George Sand, Histoire de ma vie,Ed Gallimard, coll Bibli.de la Pléiade, t.I, p.307 /

a gente não conta nada de novo, todos tivemos / tiveram o primeiro amante, lágrimas compulsivas. o estado catatônico de não saber o que fazer: nem sexo, nem falar, nem pensar, mas poder correr correr, e correr e chegar em casa, bufando suando e feliz. liberto, apaixonado pelo primeiro amor. e depois quantos foram os anos sem amor entre lágrima, queixa, paciência, tolerância e espera. ah! esta vida de surpresas… estes amores comprimidos numa memória de lacunas. no meio da dança, dos ritmos do tempo certo. volta o gosto e a saudade. Eu? eu estou lá entre passado e futuro, caminhando e correndo. cansada, dolorida e feliz. Elizabeth M. B. Mattos – agosto de 2025 – Torres – Torres outra vez como ponto final, ou começo?















