“La formule de Rimbaud, quel que soit le sens qu’on lui donne, jette le trouble dans l’esprit de chacun, par l’ apparent dérèglement de l’enonciation que’elle produit. Non pas banalement: je suis un autre. Ni, ‘ incorrectement’, je est un autre. Mais Je est un autre. Quel Je? Et un autre qui? […]
L’ inspiration est chose rare. Moins rare l’angoisse qui nous prend devant notre identité, notre nom, ce ‘je’ que je fais mien (et qui me fait moi) dès que je le prononce, et qui me tire provisoirement du n’importe quoi.” (p.7) Avant-propos Philippe Lejeune Je est un autre